samedi 30 avril 2011

UN AN DEJA...

Nous aurions dû commémorer l’action concertée de maires-adjoints frondeurs, désirant exercer pleinement leurs délégations et « peser » politiquement sur des décisions travaillées en bureau municipal. L’analyse qu’ils ont faite du fonctionnement de la municipalité entre 2008 et 2010 est très éloignée de ce qu’ils en espéraient, leurs prérogatives étant cornaquées par un cabinet composé de fonctionnaires n’ayant aucune légitimité élective, du moins sur notre ville.

La force d’une équipe de rugby tient à son effectif et à son capitaine, à 14 des faiblesses ne peuvent qu’apparaître.

Une élection municipale n’a rien à voir avec un plébiscite. Pour reprendre cette comparaison du monde de l’ovalie, nous élisons d’abord une équipe qui aura à choisir, voire à confirmer le capitaine lors d’une séance qualifiée de 3ème tour, mais qui reste un scrutin auquel ne participent pas les électeurs.

L’expression électorale s’est faite souvent lors d’un 2éme tour pour mettre en place l’équipe qui aura le plus inspiré confiance, sans négliger la tête de liste qui pourrait ne pas être désignée maire. C’est rare mais cela est arrivé à Aulnay en 1965 et à Blanc-Mesnil en 2008 .

Nous ne sommes assurément pas dans un système qui autoriserait de concentrer tous les pouvoirs avec une garde de conseillers, comme au sommet de l’Etat. L’hyper présidentialisation est suffisamment critiquée pour éviter de copier ces mauvais travers à Aulnay, ce qui reste inacceptable au regard d’une démocratie universelle que nous sommes très prompts à vouloir exporter, mais aussi en terme d’efficacité manageariale puisque annihilant tout esprit d’initiative.

Nous devons être vigilants sur tout ce qui représente une régression démocratique, elle est l’affaire de TOUS

Par un mail murement élaboré faisant état des dysfonctionnements précités écrit par Raoul Mercier le 30 avril 2010 et dont m’a donnée connaissance Greg Mukendi, ils leur est apparu que certaines pratiques devaient être remises en cause… appuyés disaient-ils par d’autres conjurés tels qu’Aline BENHAMOU, Philippe GENTE et consort.

Avec de tels rebelles, les loyalistes ont de beaux jours devant eux à partir du moment où le « fusible » lui-même a expliqué les raisons légitimes… de son débarquement, atténué il est vrai, par une indemnité de conseiller municipal délégué : « la fin justifiant les moyens ».

Pour les plus avertis, parler du premier maire-adjoint c’est citer Abdel BENJAMA. Pour les plus nombreux, ce nom ne vous dira rien. C’est bien pour sa discrétion qu’il a été désigné à ce poste dépouillé de toutes responsabilités. C’était l’assurance de ne pas faire de l’ombre. Déjà qu’en doublant le nombre de maires-adjoints et en réduisant leurs délégations par moitié, il est prétendu avoir gagné en travail collectif. C’est surtout le meilleur moyen d’augmenter le nombre des affidés et de tuer dans l’œuf toutes velléités.

Pour cela aurait-il fallu ne pas être de la trempe de ces trois petits singes qui ne voient rien, n’entendent rien et s’interdisent de parler. Ils m’ont fait croire et espérer en leurs capacités à ne pas courber l’échine. Non seulement ils sont « fichés », mais ça ne leur a pas donné le courage d’affirmer haut et fort ce qu’ils pensaient des déviances qu’ils avaient constatées. Ils ont eu peur de leur ombre.

Les effets collatéraux ne sont pas les moins importants.

Par ce laisser faire, des Guaino et Guéant locaux ont pu se mettre à tout régenter au détriment d’une démocratie représentative bien écornée qui ne peut rien laisser présager de bon en terme de démocratie participative

Cela ne date d’un an , alors je garderai en souvenir un anniversaire qui n’aura peut-être une signification que pour moi en espérant bien sur le contraire


PS :Pour les dates de mes différents déjeuners je reste à la disposition des plus tatillons

vendredi 25 mars 2011

La politique telle qu'elle meurt de ne pas être.

Les commentateurs nationaux considèrent que le camp vainqueur de ce premier tour des cantonales est celui des abstentionnistes avec 55%. Ce chiffre de participation nationale déjà extrêmement faible est à comparer avec celui d’Aulnay-Nord qui n’est pas loin de détenir le « pompon » avec 30% de votants. A ce rejet de la politique il y a lieu d’adjoindre le vote de protestation du FN


Comment, avec de tels chiffres, trouver matière à une quelconque satisfaction ?

Quand M AUBRY appelle à de la retenue G SEGURA, profitant d’une présentation des résultats qui aurait dû rester factuelle, s’est livré à des analyses dont il a le secret oubliant qu’il était devenu candidat pour un deuxième tour et donc que ses commentaires étaient partisans.

Certainement que de son point de vue le premier magistrat de cette ville a autorité pour faire la leçon ne perdant pas en cela de vielles habitudes qui sont un peu lassantes quant l’auditoire a passé l’âge. Il reste néanmoins une confusion fâcheuse dans les genres à partir du moment où le maire trouve presque indissociable son mandat avec celui de conseiller général, sachant que la réforme territoriale interviendra dans 3 ans et qu’elle formalisera un cumul des mandats de conseillers généraux et régionaux. Dans cette perspective il eu été intéressant de connaitre son point de vue sur ses Ambitions à un an des législatives…lors de la réunion que j’ai organisée avec grande difficulté administrative le 14 mars. Ses principaux concurrents ont montré sur ces questions une capacité à exprimer des opinions éventuellement différentes dans le respect des autres et avec une courtoisie que je ne croyais plus possible encore à Aulnay.

L’absence remarquée du maire, candidat aux motifs qu’il faisait la « course en tète » et qu’il n’était pas question d’offrir une tribune à ses adversaires, relève d’une vision belliqueuse de la politique et d’un manque d’ouverture éloigné de cette fraternité recommandée dans une république qui prône également la liberté et l’égalité de façon indissociable.

Le non cumul des mandats, la parité, la représentation de la diversité sont souvent promis par tous les candidats à une fonction élective. Une fois élu bien souvent ils trouvent intéressant… entre autre de cumuler compte tenu de la complémentarité des rôles Demain la réforme territoriale officialisera un cumul qui amènera nos futurs représentants à siéger au conseil général et au conseil régional. Quand on est déjà maire, que l’on escompte redevenir en 2011 conseiller général et que se profilent en 2012 des élections législatives il eu été pertinent de savoir qu’elles étaient les ambitions de Gérard. SEGURA

Quant à la diversité il est important de la traiter de façon globale au risque de tomber dans une action communautariste qui attise forcement les tensions en fonction des différences de traitement. La suppléante actuelle de G SEGURA aurait, aux dires des propos qu’il m’a tenus, été la principale contributrice de son succès de mars 2008. Un fichier de sympathisants du PS, que je viens de reconsulter, m’a édifié quant à cette vision parcellaire de la société possible à partir de l’indication de la religion d’un certain nombre de personnes.

Ce que j’aurai appris de cette séquence 2008-2011 c’est que la gauche n’a pas l’apanage des valeurs républicaines et des valeurs de démocratie universelle et même parfois elle s’en éloigne prenant le risque de détourner nos concitoyens des urnes au profit d’autres types de manifestations dont nous avons déjà eu à pâtir sur Aulnay

Peut-être que la leçon n’a pas été entendue ?

AULNAY 24 MARS 2011

On a les motifs de satisfaction que l'on peut...

Trois candidats aux élections cantonales : MM. Cannarozzo, Hernandez et Siebecke ( à l’exception notable du « sortant », G. Gégura qui ne voulait pas donner une tribune à ses concurrents), ont donné une image de ce que pourrait être un débat démocratique apaisé dans notre république. Leurs divergences ne les a pas empêché, courtoisement, d’exprimer leurs opinions sur des sujets que nous considérons, Alain Ramos et moi-même, comme majeurs pour notre avenir proche.


Structurellement, l’organisation territoriale va être profondément remaniée par le cumul des mandats de conseiller général et de conseiller régional et par la mise en œuvre d’une interco avec des villes avec lesquelles nous avons beaucoup à partager.

Ce travail en commun évitera peut-être que nos voisins (Gonesse) envisagent, en limite de notre ville, de réaliser un complexe comprenant 400 à 500 commerces sur une surface de 230.000 m2.

Cette coopération permettra de mutualiser des efforts en direction du sport, de la culture, de l’économie, de l’habitat, etc….

Comment pouvons-nous participer à notre propre avenir ? Certainement pas en laissant nos édiles décider dans le secret de tout et de n’importe quoi. Nous devons réagir. Nos invités à la réunion du 14 mars nous ont permis d’agir dans ce sens. Encore merci à Eux.

mercredi 9 mars 2011

LA REFORME TERRITORIALE EST POUR DEMAIN

Déclaration d'Alain  RAMOS et d’Alain BOULANGER


Aux frontières de nos villes dont nous sommes les élus, le groupe « AUCHAN » réfléchit  à la réalisation d’un complexe … sur la ville de Gonesse, avec l’assentiment de son maire selon toute vraisemblance. Aulnay et Blanc-Mesnil vivent encore sous le même toit mais réfléchissent séparément  à leur avenir sur incitation financière de l’Etat qui, dans le cadre du Grand Paris, a favorisé pour la première à se tourner vers Sevran, Livry, Clichy et Montfermeil, et pour la seconde vers Drancy, le Bourget, Dugny et Bonneuil en France..

Rien des études du groupe d’architectes ne tisse un maillage commun, bien au contraire, puisque nous en sommes à voir se « détricoter » ce qui avait été bâti par R. Ballanger , initiateur du SEAPFA.  Cette histoire commune, économique, sociale, éducative, écologique n’avait pas pour objectif de dresser des murs aux limites de ces villes mais de bâtir des ponts. Aujourd’hui une étape nouvelle est à construire. Sa réussite passe par la mise en œuvre d’une pratique réelle de la démocratie participative. L’ensemble des enjeux doit être soumis au débat public et citoyen.

Cette exigence doit prendre en compte l’ensemble des paramètres y compris celui des territoires concernés. Cette transformation ne peut en aucun cas se réduire et avoir comme unique ambition de construire de nouveaux lieux de pouvoir. Bâtir une autre structure territoriale doit avoir comme première exigence l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos concitoyens. C’est pourquoi elle doit s’élaborer avec eux et pour cela il faut leur donner tous les éléments nécessaires à la compréhension des enjeux économiques, sociaux, culturels, écologiques, structurels et historiques.

Pas une interco pour une interco mais une interco pour traiter de tous projets de portée intercommunale afin d’éviter de créer de futures friches commerciales faute de s’être entendus sur l’impact de chaque réalisation d’importance. Une forme de dictature de l’urgence conduit nos maires, sans les élus, à décider de telle orientation ou de telle autre.

Par sa démission du SEAPFA, et son initiative avec d’autres villes, G. Ségura a certainement quelques idées derrière la tête. Nous ne croyons pas qu’il est possible de faire le bonheur de nos concitoyens sans eux. Cette époque est révolue, nous méritons mieux et plus à différents titres. Le projet du triangle de Gonesse est symptomatique à différents égards.

La réforme territoriale prendra corps dans 3 ans à peine. Nos conseillers généraux repasseront aux urnes pour tenter de devenir conseillers territoriaux (région et département – soit 39 élus en Seine-Saint-Denis au lieu de 59). A cette même date nous voterons pour les conseillers municipaux, mais aussi intercommunaux puisque de gré ou par intervention du Préfet nous aurons eu à décider des villes avec lesquelles nous aurons lié notre avenir. Ainsi l’intérêt général aura pris le pas sur le mode de désignation du « KHALIFE »….

L’époque présente est riche de perspectives à la condition d’entendre nos responsables s’exprimer et mieux encore qu’ils sachent écouter.

Nous proposons aux candidats aux cantonales d’indiquer leurs visions sur ces chantiers et, cerise sur le gâteau, sur l’intérêt et les conséquences du projet du triangle de Gonesse, il est vrai, dans le Val d’Oise.

L’analyse de l’impact des centres commerciaux est assurément à faire de façon interdépartementale même si nous avons peu d’habitudes à cet égard. Mais à l’évidence ces contacts ne peuvent se réduire à de discrètes rencontres entre maires, surtout si celles-ci ont pour particularité une appartenance politique identique.

Certains peuples nous montrent leur désir de travailler directement à leur avenir, nous exprimons les mêmes souhaits. Nous y contribuerons en questionnant Messieurs SIEBECKE, HERNANDEZ  et CANNAROZZO lors de la réunion publique que nous organisons :

Lundi 14 mars  à 19 h 30 à la salle Dumont à Aulnay-sous-Bois

Les autres challengers de Gérard Ségura absent, sont les bienvenus.

mardi 1 février 2011

MA PREMIERE ET PEUT-ÊTRE MA DERNIERE TRIBUNE

J’apprécie pleinement que le groupe des Verts me permette d’utiliser leur tribune sachant que leur propre espace de communication est réduit à la portion congrue.

Notre inquiétude commune sur les risques d’une « présidentialisation » de la fonction du maire est ancienne.
Je crois pouvoir dire que nous partageons une éthique de la vie publique forgée, en particulier, dans la « critique » des pratiques de l’ancienne majorité.
Je crois que les mauvaises manières se sont aggravées particulièrement dans le domaine de la LIBERTE d’expression, mais aussi dans la possibilité d’être objectivement informé.
Mon engagement est modeste, limité mais constant. J’organise des réunions qui, à l’évidence intéresse un public toujours nombreux mais qui sont des « non réunions » pour Oxygène :ni information préalable, ni compte-rendu, et des salles mises à disposition dans des conditions musclées ….
C’est ainsi que j’ai fait aborder les problèmes de l’intercommunalité en novembre 2009 par le président du SEAPFA, les problèmes de commerce de proximité en mai 2010 et, plus récemment, le Grand Paris par MM DALLIER et AMEDRO
Cet ostracisme date du 1er Oxygène de la présente mandature dans lequel mon intervention fut censurée et ma photo remplacée par un cadre noir …
Par désabusement vous pourriez penser que ce sont des aléas normaux de la politique et que les problèmes entre élus ne sont pas vos problèmes. Détrompez-vous, dès lors que l’on parle de démocratie toute déviance devient le problème de tous.
Au dernier conseil municipal, la majorité municipale (33 élus sur 53) trouve normal que notre ville soit représentée au SEAPFA par 5 personnes sur 6, éliminant au passage 1 élu Vert en dépit de la représentation proportionnelle réclamée par certains, surtout quand ils sont dans l’opposition.
Les règles doivent être les mêmes quelles que soient les circonstances. Les contre pouvoirs sont utiles et légitimes autant sur le plan national que local.
Au titre d’une démocratie à laquelle je tiens particulièrement je n’aurai de cesse de dénoncer que des « Guéant » locaux ne se substituent aux travaux de certains adjoints dépités d’avoir été mis à l’écart mais dont « l’effet de Cour » gomme les états d’âme.
L’espace m’étant compté je vous donnerai en d’autres lieux d’expression mon jugement sur le fonctionnement des commissions municipales.
Ce n’est évidemment pas par populisme que je trouve aberrant, inefficace et dispendieux d’avoir notre ville gérée par un bureau municipal qui est passé de 15 à 33 personnes. La démocratie a un coût qui a dépassé les limites admissibles et qui pose aussi le problème récurant du cumul des mandats en termes d’indemnisation à partir des deniers publics.
Si je n’ai qu’une proposition à faire c’est que se tienne un conseil municipal extraordinaire préparant à la révision du futur PLU dans des conditions de concertation acceptées unanimement par les principaux acteurs. L’objectif est de prendre en compte, sans démagogie ni tension, les défis de la Région Capitale et de la préservation d’une qualité de vie désirée par les aulnaysiens.
Notre futur ne peut être imaginé selon les méthodes de Ceausescu à l’aune de l’Agenda 21.

S'INDIGNER MAIS PAS POUR S'INDIGNER...

Sans coach , il n’est pas bien possible de se corriger. Sauf à posséder un grand sens de l’introspection, c’est en fonction de sa nature profonde que nous agissons ou réagissons.

Je garde pour ma psy une analyse plus approfondie et à mes détracteurs le soin de me « tailler un costard » quelles que soient mes prises de positions. Je reconnais être souvent critique, particulièrement à l’égard de ce qui me parait être injuste ou éloigné des valeurs républicaines, démocrates et laïques qui sont les miennes.

Ma capacité d’indignation n’a pas failli en prenant de l’âge. Elle reste toujours assortie d’une capacité d’engagement dont n’auraient pas à rougir tous les élus que je fréquente, qui sont indemnisés et parfois aidés dans leurs mandats pour pouvoir cumuler. Certains, qui se reconnaitront, en s’ont à me demander de les appeler s’ils ont oublié de le faire eux-mêmes.

Malgré cette recommandation … actuellement je suis toujours dans l’attente de réponse, de préférence claire, à ma demande de tenue d’une permanence ainsi que des dispositions de publicité y ayant attrait.
Cette requête pourrait apparaître politicienne et entaché un engagement associatif que je porte aussi dans ma responsabilité d’élu en prenant la précaution de concentrer mon action en faveur de la démocratie, qu’elle soit représentative ou participative. Tant que je serai conseiller municipal indépendant je n’aurai de cesse d’œuvrer le plus totalement à une action collective au sein de Capade Sud à la place où il sera jugé que je suis le plus efficace.

En l’état actuel des choses, je trouve cohérent mon double positionnement, le contraire me poserait un problème au regard de « l’unité » de ma réflexion sachant que mon cerveau n’a pas de cloison étanche.
Si Capade donne de la lisibilité à mon action d’élu grâce à des actions dignes d’intérêt qui ne sont pas vides de sens dans le seul but de faire la communication, alors j’assume cette apparente contradiction.

Je ne doute pas qu’en cas de dérive significative, il serait remis bon ordre.

N’étant pas le plus objectif de mes propres engagements et l’effet de cour ne jouant pas autour de moi, certains esprits libres sont en situation de me donner leur point de vue….

Sur cette garantie, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2011 et le succès de vos entreprises.

Au 31 janvier à la salle Dumont à 20 heures pour parler de démocratie locale :

• A l’aune de la révision du PLU
• De l’agenda 21
• Des assises du Sport

pour ne pas parler du commerce de proximité, de la sécurité, etc…

vendredi 14 janvier 2011